Vous avez entendu parler de la rédaction web, l’écriture est votre passion, il vous semble enfin possible de pouvoir concilier tous les aspects de votre vie grâce à un métier qui, exercé en freelancing, offre une grande liberté… mais voilà, vous ne sautez pas le pas.

Pourquoi ? Parce que vous êtes paralysé par la peur. Alors, vous cherchez à la conjurer par des moyens rationnels… mais inutiles.

Vous ne manquez pas de savoir, enchaîner les formations ne sert à rien

Si, quand vous en avez eu vent de la profession, vous vous êtes dit – à raison – qu’il faudrait l’apprendre, vous tombez ou êtes peut-être déjà tombé dans le travers suivant : trop accumuler de savoir.

Car, si on n’en sait jamais trop, on peut en revanche trop étudier – souvent en surface – la même matière.

 

Non, cette dernière formation vantée par une énième FacebookAds n’est pas LA validation que vous attendiez pour pouvoir vous lancer.

Elle ne l’est pas, parce que vous savez probablement déjà tout ce qu’elle va vous enseigner, surtout si vous avez déjà suivi une formation. Ne cédez pas à la fois aux sirènes du marketing vous faisant croire que celle-ci est plus complète et à la fois à votre syndrome de l’imposteur qui vous fait accumuler les heures d’études de slides et de lieux communs sur la profession.

Passer des jours et des milliers d’euros pour vous entendre dire qu’une page = un mot clé n’a strictement aucun intérêt.

Et au fond de vous, vous le savez très bien. Vous n’osez juste pas l’avouer.

Vous ne manquez pas d’information, faire une enquête ne sert à rien

Avant de lâcher un possible CDI, il faut être absolument certain qu’on puisse vivre de la profession, n’est-ce pas ? Ah… La rédaction web, ce seul secteur où entreprendre devrait se faire sans aucune prise de risque.

La plus grande schizophrénie de cette ère de Startup Nation !

Comme vous vous interdisez le droit à l’erreur ou du moins au tâtonnement pendant quelques mois – voire années, vous repoussez le moment où vous vous lancerez.

Il vous faut l’absolue certitude que tout va bien se passer, et pour vous rassurer, vous multipliez les GoogleForm demandant à tous les indépendants de bien vouloir répondre à quelques questions. Et combien qu’ils gagnent, et à quoi ressemble leur journée type et est-ce qu’ils ont fait des études particulières…

Tout ça pour finalement vous tisser un filet de sécurité… qui ne vous rassure d’ailleurs toujours pas. La preuve : vous n’avez pas encore franchi le pas.

Pourquoi ? Parce que vous savez au fond de vous que l’expérience des autres ne sera pas la vôtre et que personne peut répondre aux questions que vous vous posez. Si ce n’est vous-même.

Ce qu’il vous manque, finalement pour vous lancer…

Vous n’avez pas besoin d’une super formation, d’un super certificat, de la reconnaissance de telle personnalité sur laquelle vos incertitudes vous auront fait jeter votre dévolu. Vous n’avez pas besoin de savoir combien de sucrettes la « super rédac » prend dans son thé.

Vous n’avez besoin que de vous autoriser à vous lancer.

Vous avez besoin de vous autoriser à apprendre un métier qui s’apprend en continu.

À prendre un risque financier que tout entrepreneur qui n’a pas de capital familial prend.

À commencer une nouvelle aventure dont vous ne savez rien pour la simple et bonne raison que vous l’écrivez vous-mêmes.

Vous avez besoin de vous faire confiance.

De vous dire que vous pouvez le faire. Que vous avez le droit de le faire. Et que oui, vous pouvez penser à vous en priorité, faire la carrière qui vous fait envie. Et que si finalement ça ne vous plaît pas, vous avez le droit de changer d’avis quelques mois/années plus tard.

La seule chose qu’il vous manque pour oser vous lancer en rédaction web… est de vous lancer en rédaction web.